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TRAITER L’INSUFFISANCE VEINEUSE ET LES VARICES DES MEMBRES INFERIEURS

LES REGLES HYGIENO-DIETETIQUES :

Quel que soit l’état du capital veineux et quel que soit le traitement prescrit, ces conseils hygiéno-diététiques aideront à améliorer l'efficacité du traitement et à préserver le capital veineux :

LA CONTENTION MEDICALE :

La contention médicale désigne les bandes, les bas ou les collants et chaussettes destinés à améliorer les désordres de la circulation veineuse ou lymphatique au niveau des jambes. Très efficace quand elle est prescrite à bon escient par un médecin, sa délivrance nécessite tout le savoir d'un pharmacien pour juger du modèle nécessaire aux patients (taille). C'est pourquoi sa prescription par le médecin comme sa délivrance par le pharmacien reste un acte médical à part entière.

La contention à une action mécanique, elle exerce une pression dont l'objectif est d'éviter une dilatation des veines. Cette pression est dégressive : elle est plus forte au niveau de la cheville puis diminue progressivement au fur et à mesure que l'on s'approche du haut de la jambe.

Ainsi la contention :

LES VEINOTONIQUES :

Comme leur nom l'indique, ces médicaments ont pour objectif de tonifier la veine, donc de favoriser la circulation du retour des membres inférieurs. Certains agissent de plus sur des perturbations spécifiques du système veineux. Associés à des règles hygiéno-diététiques et la contention, ils représentent le traitement médical de choix de l'insuffisance veineuse. Ce sont des traitements symptomatiques, c'est-à-dire qu'ils soulagent les symptômes de la maladie veineuse, en particulier les douleurs et les jambes lourdes quel que soit le stade de la maladie. Ils peuvent être prescrits par cure de 1 à 2 mois et renouvelés si les symptômes persistent. Les principes actifs des veinotoniques sont souvent d'origine végétale, en particulier des plantes indigènes et exotiques (marron d’Inde, Ginkgo biloba, Ruscus…).

LA SCLEROTHERAPIE :

Cette technique consiste à injecter dans la varice une solution irritante à l'aide d'une aiguille. Ceci va provoquer une contraction de la veine malade qui, en réaction, va se boucher puis disparaître. On dit qu'elle va se scléroser d'où le nom de sclérothérapie. Cette technique est également utilisée pour traiter les varicosités ; on parle alors de micro-sclérothérapie en raison de la petite taille de l'aiguille utilisée. Depuis quelques années une nouvelle forme de produit sclérosant est apparue pour traiter les varices, la mousse de sclérosant. L’échosclérose à la mousse est une technique récente utilisée pour traiter les veines plus grosses (veine saphène par exemple) ou bien les récidives variqueuses après chirurgie. Le produit sclérosant est alors injecté dans la veine malade sous contrôle échographique. La sclérothérapie est le complément indispensable de la chirurgie des varices : en effet le stripping enlève les gros troncs veineux, mais n'enlève pas toujours les petites branches secondaires. Il est donc nécessaire de réaliser la sclérose de ces petites veines, sous peine de voir un réseau veineux se reconstituer à partir de ces dernières. Elle nécessite des séances répétées avant d'obtenir un résultat acceptable. La sclérothérapie des varices n'est qu'un des traitements de la maladie variqueuse.

LE LASER TRANSCUTANE :

Le laser est une méthode efficace réservée aux varicosités non accessibles à la micro-sclérothérapie (télangiectasies). Il est habituellement plus coûteux que la micro-sclérothérapie car non pris en charge par la Sécurité Sociale. Elle nécessite aussi souvent plusieurs séances de traitement.

LES TRAITEMENTS CHIRURGICAUX :

1/Phlébectomie :

La technique consiste à enlever sous anesthésie locale les branches veineuses inesthétiques. On enlève chirurgicalement les veines en pratiquant de minuscules incisions de quelques mm.

2/Eveinage ou stripping :

Cette technique a pour but d'enlever les gros troncs veineux (grande saphène ou saphène interne, petite saphène ou saphène externe). L’intervention se déroule sous anesthésie générale ou locorégionale. Elle nécessite une brève hospitalisation. On utilise un fil (invagination) ou une « olive » (télescopage) pour extirper la veine. Cette technique a fait ses preuves et impose une contention en moyenne durant un mois. La reprise d'une activité notamment professionnelle peut être envisagée après deux à quatre semaines.

3/Procédures endoveineuses :

Il existe deux principales techniques : la radiofréquence (closure) et le laser endoveineux. On utilise une énergie thermique qui permet à la varice de se rétracter. Cette intervention se pratique en général, sous anesthésie locorégionale ou locale sans hospitalisation (ambulatoire). Les suites sont généralement peu douloureuses car les hématomes sont moins fréquents et les incisions peu importantes. Le port d'un bas de contention est aussi nécessaire. La reprise d’activité est souvent très rapide au bout de quelques jours. Ces techniques ont maintenant un recul de plusieurs années et ont démontré une efficacité indéniable.

Attention, quelle que soit la technique utilisée, le geste thérapeutique ne guérit pas la maladie veineuse qui est une maladie chronique. En effet les varicosités ou les varices peuvent revenir car la maladie continue d'évoluer. C'est pourquoi un suivi angéïologique est fortement conseillé afin de prodiguer les soins adaptés à chaque stade de la maladie, ainsi qu’une contention régulièrement portée.

Dossier d’information réalisé à partir des suppléments Ma santé, Mes veines, laboratoires IPSEN